Das Kongo-Reich der heutigen Republik Kongo wird schon in den ersten portugiesischen Reiseberichten des 15. Jh. als eine Gruppierung von Völkern beschrieben, die der zentralen, spirituellen Autorität eines Monarchen (ntotila) unterstand. Heute unterscheiden wir in diesem Gebiet über 15 Ethnien, darunter die Vili, Bembe und Woyo.

Fetischfiguren der Kongo werden allgemein als nkisi bezeichnet (plural: minkisi). Wenn diese in menschlicher Gestalt dargestellt sind, handelt es sich immer um mächtige Vorfahren, die schon zu Lebzeiten für ihre soziale Autorität respektiert wurden, und deren Einfluss sich auch nach ihrem Ableben noch direkt auf die Gesellschaft auswirkte.

Minkisi können mit nachträglich beigefügten Attributen, wie Nägel, Spiegel oder magische Substanzen, die sich auch in einem Reliquiar befinden können, versehen sein.

Die kraftbeladenen Figuren gewährten Schutz vor allerlei Unheil (Krankheiten, Unfruchtbarkeit usw.) und konnten beispielsweise auch bei der Aufklärung von Regel-Verstössen Hilfe leisten. Dies vermochten sie dank der geballte Kräfte, die sie in Form von allerlei magischen Substanzen gespeichert hatten. Diese Kräfte konnten bei rituellen Zeremonien und Besprechungen entladen, und für die Besitzer nutzbar gemacht werden.

Aktiviert wurden die Minkisi von den nganga genannten Ritualkundigen, die die Zauberfiguren herstellten und sie auch durch Beopferungen mit Kräften versahen.

Die Haltung der Figur wird lokal „fukama ye mooko va bunda“ genannt (fukama = kniened; mooko = Hände; va bunda = auf den Schenkeln).

Weiterführende Literatur:
Lehuard, Raoul (1989). Art Bakongo. Arnouville: Art d’Afrique Noire.

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Raoul Lehuard (op. cit., Seiten 77-79) schreibt zum Theme der nkisi:
«Les figures, qu’elles soient chargées de reliques ancestrales, d’une médecine ou d’une force magique, se présentent sous l’aspect d’un personnage ou d’un animal dont les dimensions varient d’un spécimen à l’autre (les plus grandes statues humaines mesurent plus d’un mètre de hauteur et les plus petites peuvent avoir cinq à sept centimètres) sur laquelle ont été plaqués les différents amalgames composés par le possesseur de l’objet ou par le nganga […]. À cet assemblage surréaliste est adjoint un maquillage où entrent les teintes […] qui sont à la fois destinées à embellir le nkisi, à lui donner son identité et à marquer les différentes opérations rituelles identifiables selon leur nature (les traitements thérapeutiques, par exemple, nécessitent des points blancs ou rouges). »

« Les Kongo se reconnaissent un dieu : Nzambi, omnipotent et omniprésent, créateur de l’univers mais accessible aux actions de grâces. […] La préoccupation quotidienne de l’homme Kongo étant de vivre en harmonie avec le monde, duquel il est un élément, et avec les forces et les influences qui l’irradient, agissant tant sur lui-même (et les siens) que sur son environnement, qu’il va tout au long de son existence, tenter de se les rendre favorables par un ensemble de prières et de manipulations d’origine thérapeutique, politique, judiciaire, religieuse ou magique dont la plupart relèvent de sa compétence personnelle et dont un certain nombre dépendent du savoir-faire d’un nganga »

« Quant aux nkisi, qui ont pour fonction essentielle d’assouvir des vœux ou des ambitions personnelles, ils seront généralement associés à l’idée d’anthropomorphisme ou de zoomorphisme et seront fixés sur des sculptures de bois faisant intrinsèquement partie de la force. Cette force, capable seulement de se mettre en mouvement à l’instigation de son maître, trouve une forme apte à servir d’interlocuteur écoutant, parlant, obéissant, conseillant, agissant ; une forme connue, familière : celle d’un être humain ou d’un animal. »

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