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Stab, „kibango“

Höhe

178 cm.

Ethnie

Luba

Land

DR Kongo

Material

Holz

Provenienz

- Abbaye Blanche, Mortain.
- Galerie Künzi, Gottfried Künzi (1920-1979), Solothurn.
- Martin Gross (1922-2017), Biel (erworben am 23.02.1970).

Technik

Ohne Sockel / without base

Untere Schätzung

5,000.00 CHF

Obere Schätzung

10,000.00 CHF

Zuschlag

Ranghohe Würdenträger, z.B. regionalen Fürsten, Dorfhäuptlinge oder Stammesälteste – verfügen über einen reiches Repertoire an sichtbaren Amtssymbolen. Zu diesen Insignien zählen vielfach auch kunstvoll geschnitzte Amtsstäbe, die vielfach als weitervererbt wurden.

Nebst der primären Funktion ist die Verwendung der Stäbe vielseitig, und ihre Symbolik komplex. Besonders wertvolle sind häufig sorgfältig verziert, und mitunter von Figuren gekrönt.

Sie dienen z.B. einfach als Stütze, als Schutzinstrument, zum Stochern, Stupsen und Schubsen, zum Winken und Abwinken oder generell, um Zeichen zu geben. Darüber hinaus sind sie aber auch metaphorische Erweiterungen der Hand und unterstreichen die Anwesenheit der Ahnen bei Gesprächen.

Sie verdeutlichen die Abstammung der Besitzer und werden anlässlich öffentlicher Auftritte präsentiert. Mancherorts wird bei Amtseinführungen der Würdenträger auch der Eid darauf geschworen.

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Provenienzbestätigung von Christian Mauron C.S.Sp (Congregatio Sancti Spiritus), 1969.

“Je déclare que la pièce reproduite sur l’autre face de cette feuille, a été importée en France au début de ce siècle. Faisant partie de la collection du musée missionnaire des Orphelins d’Auteuil, elle a participé à l’Exposition Coloniale de 1937 et, en 1960, elle a été transferee dans le musée missionnaire de l’Abbaye Blanche à Mortain. 10.12.69 [Unterschrift] Séminaire des Missions Abbaye Blanche 50 Mortain – Tel.21”

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Musée missionnaire de l’œuvre des Orphelins apprentis d’Auteuil (Rolland, Nicolas, 2017, op.cit)

Lors de l’Exposition coloniale de 1931 organisée à Paris, un Pavillon des missions catholiques est érigé et les pères de la Congrégation du Saint-Esprit se voient attribuer l’aménagement d’une grande salle dédiée à l’Afrique équatoriale. Cette exposition connait un immense succès populaire, ce qui incite la congrégation à relocaliser ses collections, alors conservées au musée de Chevilly. Pour les membres de la Congrégation, ce musée recevait trop peu de visiteurs et il fallait trouver un site qui puisse « répondre aux exigences des temps nouveaux ».

C’est ainsi qu’en 1933, l’œuvre des Orphelins apprentis d’Auteuil, située dans le 16è arrondissement de Paris et gérée par la Congrégation du Saint-Esprit, est choisie pour accueillir le nouveau musée. Une grande salle y est aménagée avec en toile de fond une fresque représentant les grands moments de l’épopée missionnaire.

En l’absence de réel travail scientifique sur la présentation et la valorisation des collections, le musée peine cependant à renouveler son public. Il prêtera des oeuvres aux conservateurs du musée de l’Homme, qui ont tissé des liens avec les Spiritains et qui semblent connaître la valeur des pièces qui y sont représentées. Le siège caryatide du « maître de Buli » – la pièce majeure du musée d’Auteuil -, sera ainsi présentée dans les vitrines du Trocadéro de 1945 à 1950. »

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Abbaye blanche, Mortain (Rolland, Nicolas, 2017, op.cit)

Les collections ethnographiques collectées par les Spiritains, qu’elles proviennent du musée d’Auteuil ou des autres petit musées établis dans les maisons provinciales de la congrégation, sont systématiquement mises à contribution dans de nombreuses foires régionales (foires commerciales, salon de l’enfance) ou à l’Exposition permanente des missions à Lourdes et des « tournées itinérantes de propagande » sont développées. Les objets sont déplacés aux quatre coins du territoire, sans souci apparent pour leurs conditions de conservation.

En 1960, le musée d’Auteuil ferme ses portes et il faut à nouveau déménager tous les objets qu’ils contient. C’est l’Abbaye Blanche de Mortain (Manche), où se trouve un scolasticat, qui est désigné comme nouveau lieu d’accueil. Un musée y est aménagé, malheureusement vite amputé de son contenu : les toitures de l’abbaye doivent être remplacées et, en 1968, la décision est prise de céder une partie des objets pour financer les rénovations.

En 1984, les collections des Spiritains quittent l’abbaye de Blanche Mortain et ce qu’il reste des collections est transféré à l’abbaye Notre-Dame de Langonnet (Morbihan) où un nouveau musée est aménagé en 1989. Mais l’ensemble des collections spiritaines n’y est pas réuni. Une partie d’entre elles reste dispersée dans les différentes maisons de la congrégation en France, conservée dans de petits musées confidentiels ou simplement disposée dans des vitrines meublant les salles communes ou les couloirs des communautés.

Weiterführende Literatur:
Rolland, Nicolas (Hg.) (2017). Afrique à l’ombre des dieux. Collections africaines de la Congrégation du Saint-Esprit. Paris: Somogy; Congrégation du St. Esprit.

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